Rétrospective sur le Film Noir

Vous pouvez retrouver dans ce post l'ensemble des films noirs
présents à la médiathèque,
classés par ordre chronologique de 1935 à 1979.
Cliquez sur une pochette pour accéder à la notice correspondante.

http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=767518.titn. http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=716154.titn. http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=772916.titn.       Femmes fatales, gangsters à la dérive et détectives désabusés sont les héros d'un genre nouveau qui s’affirme au cours des années 1940 et 1950 dans les studios hollywoodiens.
http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=712363.titn. http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=716146.titn. http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=677474.titn.       A l’écran, les valeurs américaines traditionnelles vacillent, tandis que l'intrigue policière proprement dite fait place à la critique sociale, à la peinture d’un monde urbain en proie à la corruption, au vice, à la violence. C'est le "film noir".
      La médiathèque rend hommage au genre –et à ses stars- à travers une exposition (du 9 novembre au 7 décembre), une conférence de Paul Jeunet le 15 novembre, et une rencontre musicale avec le pianiste Stephan Oliva le 29 novembre. http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=765127.titn. http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=710392.titn. http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=770218.titn.

http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=686369.titn. http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=718456.titn.
Qu'est ce que le film noir?
      L'expression "film noir" est inventée par la critique française et reprise telle quelle par les américains. Elle désigne un nouveau courant qui, au tournant des années 1940, se distingue du film policier traditionnel. Cette évolution est liée à la détérioration du contexte politique, économique et social : années de guerre, maccarthysme et chasse aux sorcières, peur de l'apocalypse atomique.
http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=714916.titn. http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=767872.titn.       Le film noir est influencé par la littérature, notamment l'école hard-boiled ("dur-à-cuire") des Dashiell Hamett, Raymond Chandler ou James M. Cain, mais aussi, côté cinéma, par l'expressionisme allemand et le réalisme poétique français.
http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=781600.titn. http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=712368.titn.       Devant autant au film criminel qu'au drame psychologique, le film noir délaisse l'intrigue policière proprement dite pour s'attacher au portrait d'une Amérique urbaine crépusculaire et impitoyable, avec ses personnages troubles, à la dérive, invariablement rattrapés par leur passé et leur sombre destin.
http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=756809.titn. http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=717064.titn.       Il brouille les frontières autrefois si nettes entre bien et mal, montre l'envers du rêve américain, s'attachant aux ratés et aux victimes, et dévoile les désirs inavoués –sexe, argent, violence, corruption du pouvoir y tiennent le haut du pavé.
http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=717066.titn. http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=787444.titn.       Le style est servi par une photographie audacieuse (gros plans et profondeur de champ, angles de vue inattendus, cadrages vertigineux ou oppressants), et surtout par une utilisation virtuose du noir et blanc, des contrastes en clair-obscur et des zones d'ombres de la pellicule.

      Genre populaire et très caractéristique d’une certaine époque, le film noir a offert au cinéma une poignée de chefs-d'œuvre : de "Laura" à "La soif du Mal" et de "La nuit du chasseur" à "Asphalt jungle".
      Les plus grands metteurs en scène participeront à son histoire: Howard Hawks, Otto Preminger, Orson Welles, Alfred Hitchcock, Stanley Kubrick…
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      Héros troubles ou salauds, Humphrey Bogart, Robert Mitchum, Dana Andrews ou Robert Ryan en sont les stars. Lauren Bacall, Ida Lupino, Gene Tierney, Lana Turner ou Rita Hayworth, les icônes, aussi belles que vénéneuses. http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=678015.titn. http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=742924.titn.
     Mais s'il a connu son âge d'or dans les décennies 40 et 50, le film noir a profondément marqué l'histoire du cinéma, et son influence s'est faite sentir bien au-delà des chefs-d'œuvre reconnus du genre, jusqu'en France (Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle ou Série noire d'Alain Corneau) et au Japon (Les salauds dorment en paix et Chien enragé d'Akira Kurosawa). http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=714938.titn. http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=779861.titn.
      Aux Etats-Unis, l'esprit du film noir réapparaît ainsi régulièrement, plongeant le spectateur dans des intrigues ténébreuses à souhait et brossant le portrait d'une Amérique à la dérive. http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=689808.titn. http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=740386.titn.
      Ses codes esthétiques sont repris, imités ou détournés par des cinéastes aussi divers que Polanski (Chinatown), Scorsese (de Taxi Driver à Shutter Island), les frères Coen (Miller's crossing ou The barber) ou Tarantino (Pulp fiction)… et jusqu'aux séries télévisées (The wire) !
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      A travers cette sélection thématique, nous espérons vous donner le goût de voir ou revoir ces classiques et, au delà de codes devenus parfois de véritables clichés, de redécouvrir leur part de subversion, d'invention et d'audace formelle. Mais c'est aussi l'occasion, en retour, de relire la création contemporaine au prisme des citations, adaptations ou relectures qui en sont faites.
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Classiques et Pépites oubliées du Film noir

A l'occasion de l'exposition sur le film noir du 9 novembre au 7 décembre,
nous vous proposons une sélection de quelques classiques du genre.
Cliquez sur une pochette pour accéder à la notice correspondante 

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LE FAUCON MALTAIS, 1941 (The maltese falcon)
de John Huston
avec Humphrey Bogart, Peter Lorre, Mary Astor

Avec le Sam Spade de Dashiell Hammett, Humphrey Bogart trouve son premier grand rôle et incarne ce qui deviendra le prototype du détective privé désabusé, à la fois cynique et sympathique. Une histoire rocambolesque dans laquelle les personnages sont tous plus ambigus les uns que les autres ; un nihilisme et une ironie servie par les dialogues et le jeu des acteurs.
http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=770218.titn.
LAURA, 1944
de Otto Preminger
avec Gene Tierney, Dana Andrews, Clifton Webb, Vincent Price

«Je n'oublierai jamais le week-end où Laura est morte». La belle Laura est assassinée. Interrogeant ceux qui l'ont connue et aimée, l'enquête du détective MacPherson fait naître en lui un étrange sentiment de séduction et de fascination… Inoubliable apparition de Gene Tierney devant un Dana Andrews médusé.
http://web2.ville-vichy.fr/cgi-bin/abnetclop.exe?ACC=DOSEARCH&xsqf99=714916.titn.
LE GRAND SOMMEIL, 1946 (The big sleep)
de Howard Hawk
avec Humphrey Bogart et Lauren Bacall

Le détective Philip Marlowe doit résoudre une complexe affaire de chantage, évoluant entre flics, tueurs et vamps. Un grand classique adapté du roman de Chandler, et qui vaut surtout pour son rythme effréné, ses dialogues à l'ironie mordante et le couple mythique Bogart-Bacall.
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GILDA, 1946
de Charles Vidor
avec Rita Hayworth

A défaut d'être le film le plus noir de la sélection, c'est celui où la violence érotique du triangle amoureux est la plus prégnante. Rita Hayworth reste inoubliable dans son rôle de (fausse) garce. Et quand elle chante "Put the blame on mame, boys" en ôtant son gant, on chavire.
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NOUS AVONS GAGNE CE SOIR, 1949 (The set-up)
de Robert Wise
avec Robert Ryan

Le dernier combat d'un boxeur vieillissant de seconde catégorie. Mais alors que son manager a négocié sa défaite avec la pègre locale, il décide de son coté qu'il jouera ce soir le match de sa vie... Un film noir et âpre, qui dresse un portrait sans concession du monde de la boxe, pris comme métaphore de la société américaine.
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QUAND LA VILLE DORT, 1950 (Asphalt jungle)
de John Huston
avec Sterling Hayden, Louis Calhern, Marylin Monroe

Une équipe de truands s’associent pour un braquage. Tout est minutieusement prévu. Mais une série de petits incidents vient perturber la mécanique bien huilée du vol… Une des premières apparitions de Marilyn Monroe, dans le rôle (secondaire) de "l’alibi".
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LA NUIT DU CHASSEUR, 1955 (Night of the hunter)
de Charles Laughton
avec Robert Mitchum

Robert Mitchum diabolique dans son rôle de pasteur errant, les mots "love" et "hate" tatoués sur les doigts de la main, à la recherche d'un butin dont le secret est gardé par des enfants. Entre film noir et conte cauchemardesque, un film culte à l'esthétique baroque et un chef d'œuvre absolu !
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LA SOIF DU MAL, 1958 (Touch of evil)
d'Orson Welles
avec Charlton Heston, Janet Leigh, Orson Welles

Un attentat est commis dans une petite ville à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. Vargas, le probe et juste policier mexicain se heurte aux méthodes brutales de Quinlan, le flic américain véreux. Une des plus magistrales scènes d'ouverture de l'histoire du cinéma : un plan-séquence de trois minutes dix qui présente à la fois le drame et ses protagonistes, l'effervescence nocturne de la ville et la fin d'un monde.
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LE COUP DE L’ESCALIER, 1959 (Odds against tomorrow)
de Robert Wise
avec Harry Belafonte, Robert Ryan

Un ancien flic limogé pour corruption recrute un jeune musicien noir criblé de dettes et un vétéran raciste pour un braquage de banque. Mais les tensions entre les hommes vont s’accumulant et menacent de faire déraper l’entreprise… Un chef-d’œuvre accompagné d’une bande-son jazz signée par le pianiste John Lewis.